Œcuménisme 2024

OECUMÉNISME : Oikouménè, ou la terre habitée

Le mot « oecuménisme », du grec oikouménè, désigne « toute la terre habitée », c’est-à-dire la terre devenue demeure humaine.

C’est dans cet oikouménè que, selon les paroles du Ressuscité, la Bonne Nouvelle doit être proclamée (Matthieu 24, 14), car celle-ci est destinée à l’ensemble de l’humanité. Effe est universelle, katholicos en grec. D’ailleurs, les termes « oecuménique » et « catholique » sont associés dans l’Église primitive. Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que l’œcuménisme se met à désigner l’effort des chrétiens pour parvenir à l’unité visible des différentes confessions chrétiennes.

À partir de la deuxième moitié du XXe siècle et surtout après le concile Vatican Il (1962-1965), les avancées de l’œcuménisme sont très importantes : après des siècles de conflit, les Églises prennent conscience de la nécessité de renouer des liens entre elles. Il s’ensuit des reprises de dialogue et des rencontres à différents niveaux. Ces rapprochements permettent de défendre en commun tes positions des Églises vis-à-vis des États dans des domaines tels que l’environnement, le climat, l’immigration.

En France, le Conseil d’Églises chrétiennes en France (CECEF), créé en 1987, rassemble les représentants des Églises pour intervenir auprès des autorités de l’État. Il est présidé à tour de rôle par le président de la Conférence des évêques catholiques, par le métropolite président de la Conférence des évêques orthodoxes et par le président de la Fédération protestante de France.

Au niveau régional, des groupes de travail entre représentants des Églises se réunissent régulièrement, notamment pour organiser les cérémonies de la Semaine de l’unité et de Pâques.

Au niveau local, des activités œcuméniques bilatérales entre paroisses catholiques et protestantes se développent : elles consistent en des études bibliques communes, des échanges de chaire, des actions d’entraide.

Le Père Joël GUINTANG est votre référent pour l’Unité Pastorale.