« NE PLEURE PAS… IL VA RESSUSCITER ! »

Nos vies, à chacun, sont faites de larmes et de rires, de peines et de joies, de souffrances et de guérisons, de deuils et de naissances, de solitudes et de fraternités, d’indifférences et d’entraides… Il ne serait pas raisonnable d’espérer une totale béatitude ici-bas !

Ne nous berçons pas d’illusions.

Ainsi en est-il de la vie de Jésus de Nazareth. Sur les chemins de Palestine, les foules se sont agglutinées autour de lui, tant elles trouvaient auprès de lui des motifs d’espérance. Mais ce même Jésus n’a pas voulu échapper à notre condition humaine. En témoignent sa passion et sa mort sur la croix. Nous venons de fêter Pâques, le Jour où triomphe la Vie ! Mais ce jour a été précédé de la Semaine Sainte… Les offres ont été nombreuses, à la radio, à la télévision, sur les réseaux  informatiques, qui nous ont permis de vivre pleinement ces jours.

N’hésitez pas à partager ce que vous avez vécu, seul ou en famille, y compris avec les enfants…

C’est ainsi que deux fillettes de 7-8 ans, cousines, regardaient le passage de la Passion dans le film « Jésus de Nazareth ». L’une d’elles, ignorant tout de la vie de Jésus, s’est mise à pleurer de chagrin. C’est alors que sa cousine l’a rassurée : « Ne pleure pas. T’en fais pas, il va ressusciter ! »… Les enfants savent dire la Bonne Nouvelle !

À trop savoir la fin de l’histoire, le matin de Pâques, nous risquons de ne plus entrer vraiment dans le mystère de la souffrance du Christ ! À l’inverse, dans l’ordinaire de nos vies, nous risquons d’être tellement atteints par les épreuves que nous perdons de vue l’Espérance chrétienne…

Cette Semaine Sainte « confinée » nous a fait toucher la dimension souffrante de nos vies… Puissions-nous ne pas nous laisser submerger, écraser par l’épreuve, au point de ne plus espérer la Joie promise : le Ressuscité nous en fait la promesse.

Bruno DEROUX