Hommages à Suzanne Guignabaudet

Suzanne Guignabaudet nous a quittés le 13 septembre. Avec Suzanne, c’est une grande figure Taulignanaise qui disparaît… « Oiseau des îles », comme elle se nommait elle-même, elle s’est enracinée à Taulignan, où elle a été pendant des années responsable de la communauté chrétienne, et membre du conseil municipal ; deux lieux où elle savait faire entendre sa voix !

C’est surtout au service de l’Église, de sa paroisse, que se déployèrent ses nombreux talents : sens de l’organisation, de la relation, compétences dans la catéchèse, la liturgie, aussi bien que l’informatique. Nous sommes nombreux à avoir utilisé les livrets qu’elle préparait pour la Veillée Pascale, des cahiers reliés à spirale, rédigés en couleurs différentes selon  que vous étiez célébrant, lecteur, ou animateur de chant !

En tout cela, Suzanne a été soutenue par sa foi et son dévouement sans faille, sans oublier la présence à ses côtés de son mari Frédéric, son compagnon depuis plus de 60 ans.

Ces dernières années, elle a souffert de terribles crises d’angoisse que rien ne pouvait apaiser… Elle est maintenant dans la main de Dieu, dans sa Paix qui surpasse toute intelligence.

Merci Seigneur pour Suzanne et tout ce que nous avons reçu d’elle.

Christine

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Suzanne

Nous nous souviendrons de Suzanne pour son engagement sans nom, pour s’investir dans les différentes missions de notre paroisse. Pendant des longues années, elle fût la référente de nos communautés dans bien des domaines.

Suzanne était toujours disponible et assumait de lourdes tâches.

A cette époque, tenant les comptes de la paroisse avec Frédéric, que vous me permettrez d’associer à cet hommage, je me rendais chez eux fréquemment, ce qui me permit de la voir plus intimement. Son fort caractère choquait certains d’entre nous mais lui permettait d’être efficace. N’oublions surtout pas sa disponibilité et son accueil sans limite. Sa porte était toujours ouverte.

Pour raison d’une nouvelle organisation, elle vit la fin de tout ce dont elle était responsable. Ce qu’elle a très mal vécu. Et peu à peu, nous l’avons vue changer. Tout d’abord révoltée, puis triste et enfin exigeante envers nous. Avons-nous su la comprendre ? l’entourer comme nous aurions dû ? Les dernières visites à Nyons nous laissaient sans réponse devant son désarroi.

Qu’elle repose en paix et pensons à Frédéric qui, lui aussi, a bien besoin de notre soutien.

                                                                                                                             Jocelyne