Homélie du 17 mai

HOMÉLIE 17 MAI SIXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES ANNÉE A

En ce dimanche, nous voyons Philippe, l’un des Sept (institués pour le service des tables) qui porte l’annonce de Jésus ressuscité à une ville de Samarie. C’est la persécution déclenchée par la lapidation d’Etienne qui a poussé les membres de la communauté naissante à se disperser hors de Jérusalem, sauf les apôtres. Saül en est d’ailleurs l’un des acteurs.

Le livres des Actes nous dit que Philippe accomplit des signes et que tous s’attachent à lui. Nous reconnaissons les signes de Jésus lui-même, donnés par la suite aux apôtres. Ces signes procurent la joie dans la ville ; la parole de Philippe est accueillie et les Samaritains sont baptisés. De Jérusalem, les apôtres envoient Pierre et Jean, et par l’imposition des mains les Samaritains reçoivent l’Esprit Saint. Dans la deuxième lecture c’est Pierre qui nous invite : « Honorez dans votre cœur, la sainteté du Seigneur, le Christ ». Jésus est venu dans la douceur et Pierre nous demande de rendre compte de l’espérance qui est en nous « avec douceur et respect ». Jésus a souffert pour les péchés, pour libérer nos cœurs : il l’a fait une fois pour toutes « afin de vous introduire devant Dieu ». Comment le recevoir aujourd’hui au cœur de ce que nous vivons, dans notre solitude, dans nos rencontres qui reprennent ? Comment le retrouver lui-même dans la joie de revoir ceux qui sont autour de nous ? Comment le désirer encore davantage dans le don de son Corps ?

« Si vous m’aimez vous garderez mes commandements. »

Les Apôtres ont connu cette absence de Jésus lors de sa Passion, de sa mort, de leur fuite, de leur reniement. Et puis Jésus ressuscité est là, le jour de Pâques, le dimanche : « La Paix soit avec vous ». Et il leur donne Celui qu’il a promis, « un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité. » Les apôtres voient Jésus qui revient vers eux, ils vont l’accueillir de manière nouvelle, le reconnaître et cela ne se fera pas d’un seul coup : il faudra quarante jours puis, de nouveau, une absence qui prépare le don de l’Esprit. Et alors ils reçoivent cette vie nouvelle : « Vous reconnaitrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous. »

Oui l’amour de Dieu, Jésus lui-même, se donne aux apôtres dans l’Esprit Saint. Sa parole se réalise et elle nous est donnée : « Celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » Jésus, donne-nous de te reconnaître aujourd’hui, de t’accueillir, de t’aimer. Donne-nous de te désirer pour une rencontre nouvelle, une découverte nouvelle, une vie nouvelle.

Bruno D’ARMAGNAC

Homélie du 17 mai 2020

HOMÉLIE 17 MAI SIXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES ANNÉE A

En ce dimanche, nous voyons Philippe, l’un des Sept (institués pour le service des tables) qui porte l’annonce de Jésus ressuscité à une ville de Samarie. C’est la persécution déclenchée par la lapidation d’Etienne qui a poussé les membres de la communauté naissante à se disperser hors de Jérusalem, sauf les apôtres. Saül en est d’ailleurs l’un des acteurs.

Le livres des Actes nous dit que Philippe accomplit des signes et que tous s’attachent à lui. Nous reconnaissons les signes de Jésus lui-même, donnés par la suite aux apôtres. Ces signes procurent la joie dans la ville ; la parole de Philippe est accueillie et les Samaritains sont baptisés. De Jérusalem, les apôtres envoient Pierre et Jean, et par l’imposition des mains les Samaritains reçoivent l’Esprit Saint. Dans la deuxième lecture c’est Pierre qui nous invite : « Honorez dans votre cœur, la sainteté du Seigneur, le Christ ». Jésus est venu dans la douceur et Pierre nous demande de rendre compte de l’espérance qui est en nous « avec douceur et respect ». Jésus a souffert pour les péchés, pour libérer nos cœurs : il l’a fait une fois pour toutes « afin de vous introduire devant Dieu ». Comment le recevoir aujourd’hui au cœur de ce que nous vivons, dans notre solitude, dans nos rencontres qui reprennent ? Comment le retrouver lui-même dans la joie de revoir ceux qui sont autour de nous ? Comment le désirer encore davantage dans le don de son Corps ?

« Si vous m’aimez vous garderez mes commandements. »

Les Apôtres ont connu cette absence de Jésus lors de sa Passion, de sa mort, de leur fuite, de leur reniement. Et puis Jésus ressuscité est là, le jour de Pâques, le dimanche : « La Paix soit avec vous ». Et il leur donne Celui qu’il a promis, « un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité. » Les apôtres voient Jésus qui revient vers eux, ils vont l’accueillir de manière nouvelle, le reconnaître et cela ne se fera pas d’un seul coup : il faudra quarante jours puis, de nouveau, une absence qui prépare le don de l’Esprit. Et alors ils reçoivent cette vie nouvelle : « Vous reconnaitrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous. »

Oui l’amour de Dieu, Jésus lui-même, se donne aux apôtres dans l’Esprit Saint. Sa parole se réalise et elle nous est donnée : « Celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » Jésus, donne-nous de te reconnaître aujourd’hui, de t’accueillir, de t’aimer. Donne-nous de te désirer pour une rencontre nouvelle, une découverte nouvelle, une vie nouvelle.

Bruno D’ARMAGNAC